Le coronavirus entraine le monde vers une profonde récession.
86 000 morts depuis le début de la pandémie, la moitié de l’humanité en quarantaine et des « secteurs entiers des économies nationales ont été fermés » ou directement touchés » par l’arrêt de l’activité, selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Selon l’OMC, les échanges commerciaux devraient accuser une baisse à « deux chiffres » dans « presque toutes les régions » de la planète.
Aux Etats-Unis, l’incertitude liée à la pandémie fait peser un « grave danger sur les perspectives économiques ».
Donald Trump a engagé de nouvelles discussions avec le congrès afin de débloquer 250 milliards de dollars supplémentaires pour préserver l’emploi.
Le président Trump a affirmé avoir bon espoir de voir la « lumière au bout du tunnel ».
Les Etats-Unis ont enregistré pour la deuxième journée consécutive près de 2000 morts liées au nouveau coronavirus.
Avec plus de 400 000 cas de contaminations, la pandémie de coronavirus ne cesse de se propager aux Etats-Unis. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se retrouve au centre de la polémique.
« Ne politisez pas le virus », a lancé le chef de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La veille, Donald Trump l’avait accusé de s’être « complètement plantée » et menacée de supprimer le financement américain.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé que ce n’était « pas le moment » des critiques, mais celui de « l’unité » et la « solidarité pour arrêter ce virus ».
Sans un plan de soutien rapide pour les pays les plus démunis, plus de 500 millions de personnes dans le monde risquent de basculer dans la pauvreté.
Selon l’ONG Oxfam, « Cela pourrait constituer à l’échelle mondiale un recul de dix ans dans la lutte contre la pauvreté, et un recul de 30 ans dans certaines régions comme en Afrique subsaharienne, au Moyen-Orient ou en Afrique du nord », plus de la moitié de la population mondiale serait menacée de tomber sous le seuil de pauvreté.
