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    Sclérose en plaques : Une nouvelle percée thérapeutique.

    La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie inflammatoire de cause inconnue qui attaque le système nerveux central et altère la transmission de l’influx nerveux.

    Elle touche en particulier le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière. Les symptômes sont très variables : troubles de la vision, engourdissement d’un membre, sensation de décharge électrique dans un membre, troubles des mouvements, paralysies…etc.

    Cette maladie évolue par poussées. Les symptômes peuvent s’aggraver ou s’atténuer au cours du temps. La fréquence des rechutes est un indicateur très important de l’activité de la SEP.

    Même s’il n’existe pas encore de traitement curatif, plusieurs scientifiques cherchent les moyens d’en atténuer durablement les symptômes.

    Publié le 6 août dans « The New Englad Journal of Medicine« , un essai clinique en phase III semble conclure que l’Ofatumumab est un médicament prometteur. Bien plus efficace que le Tériflunomide utilisé actuellement.

    Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont conduit leur étude sur 946 personnes atteintes de sclérose en plaques active.

    Durant 30 mois, une partie de ces malades ont reçu de l’Ofatumumab par injection sous-cutané, tandis qu’une autre partie avalait du Tériflunomide.

    En comparaison avec le Tériflunomide, la molécule nouvellement testée a prévenu nettement plus de rechutes.  Au bout de la deuxième année de traitement, environ neuf personnes sur dix sous Ofatumumab n’ont montré aucun signe d’activité de la maladie.

    L’Ofatumumab est un anticorps déjà largement utilisé dans le traitement de la Leucémie Lymphoïde Chronique (un cancer du sang).  Il se lie spécifiquement aux lymphocytes B (un sous type de globules blancs). Ces derniers jouent un rôle important dans le développement de la SEP.

    Ce traitement pourra être injecté sous la peau par les personnes concernées avec un stylo auto-injectable, à raison d’une fois par mois.

    Une option « intéressante en tant que traitement de première intention », estime le Dr Stephen Hauser, coauteur de l’étude.  Il dit qu’il continuera, avec ses collègues, dans cette voie afin de trouver un remède arrêtant définitivement la progression de la sclérose en plaques.

    Source :

    The New England Journal Of Medicine

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