La COVID-19 est une maladie très récente et donc encore mal connue. Des études rapportent que certains malades ayant eu cette infection continuent d’avoir des symptômes des semaines voire des mois plus tard.
En Angleterre, des chercheurs du King’s College ont mené une étude pour identifier les premiers signes montrant qu’une personne atteinte de la COVID-19 présentera des symptômes durables ou ce qu’on appelle le “Long COVID“.
L’étude a examiné plus de 4000 patients atteints de coronavirus en leur demandant d’enregistrer leurs symptômes via l’application COVID Symptom Study. Environ 20% ont déclaré qu’ils ne se sentaient toujours pas mieux après 4 semaines, seuil à partir duquel il s’agit d’un cas de “Long COVID”. À 8 semaines, environ 190 patients ont signalé des symptômes persistants et à 12 semaines, près de 100 patients ont déclaré qu’ils ne s’étaient pas encore rétablis.
Les symptômes les plus fréquents étaient des palpitations, des engourdissements, et des problèmes de concentration.
L’âge, le sexe et l’IMC pourraient prédire les cas du “Long COVID”. Ainsi, le facteur prédicateur le plus important s’avère être l’âge : environ 22% des participants âgés de 70 ans et plus ont signalé des symptômes à long terme, contre 10% des personnes âgées de 18 à 49 ans. Les personnes avec un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé étaient également plus à risque.
Par ailleurs, les femmes étaient deux fois plus susceptibles de souffrir d’un “Long COVID” que les hommes, mais seulement dans le groupe d’âge plus jeune.
Enfin, de manière générale, les patients ayant présenté plus de 5 symptômes au cours de la première semaine de l’infection étaient plus susceptibles de développer un “Long Covid”, peu importe le sexe et le groupe d’âge. Les symptômes les plus évocateurs seraient fatigue, maux de tête, difficulté à respirer, voix rauque et courbatures.
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