Au début de la pandémie de Covid-19, de nombreux experts prévoyaient que le coronavirus deviendrait saisonnier.
Les températures élevées devaient sécher les gouttelettes. Réduisant ainsi la durée de survie du virus. En revanche, dans les régions humides, les gouttelettes demeureraient plus longtemps sur les surfaces, augmentant la durée de survie du coronavirus.
En effet, le fait d’être souvent à l’extérieur plutôt qu’à des endroits clos a sans doute contribué à freiner l’épidémie. Mais la météorologie n’a pas influencé la propagation du virus.
Parue dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, une étude indique que la température et l’humidité ne jouent pas un rôle significatif dans la propagation du coronavirus. Selon ces travaux, la transmission du Sars-CoV-2 dépend presque entièrement du respect ou non des gestes barrière
“L’effet de la météo est faible. D’autres caractéristiques telles que la mobilité ont plus d’impact que la météo”, a déclaré Dev Niyogi, professeur à la Jackson School of Geosciences de l’Université du Texas (Austin, États-Unis), qui dirige la recherche.
Les données récoltées par les scientifiques ont ainsi montré l’influence manifeste des comportements humains. Voyager et passer du temps hors de son domicile étaient ainsi les deux principaux facteurs contribuant à la propagation du virus, avec une importance relative respectivement de 34,32% et 26,14%.
Les deux autres facteurs majeurs étaient la taille de la population (23,86%) et la densité urbaine (13,03%). A elle seule, la météo est un facteur non influent, avec une importance relative inférieure à 3%.
Dr Baniasad, co-auteur de l’étude, a déclaré que les hypothèses sur la façon dont le coronavirus réagirait aux conditions météorologiques sont issues d’études menées en laboratoire. Elle a déclaré que ce travail illustre l’importance des études analysant la façon dont le coronavirus se propage à travers les communautés humaines.
Source :