Une étude récente parue dans The FASEB Journal a identifié des perturbations métaboliques dans le foie et les muscles squelettiques de jeunes primates non humains soumis à un régime alimentaire normal et dont la mère était obèse pendant la grossesse.
Pour l’étude, des biopsies de tissus ont été réalisées sur 19 rejetons post-pubères de mères nourries avec un régime occidental et obèses pendant la grossesse, et sur 13 animaux témoins nés de mères non obèses nourries avec un régime standard. Tous les rejetons ont suivi un régime alimentaire sain après le sevrage. Les chercheurs ont identifié 58 métabolites significativement modifiés dans le foie et 46 dans les muscles squelettiques de la progéniture de mères obèses pendant la grossesse, 8 métabolites étant partagés entre les deux tissus. Plusieurs voies métaboliques ont été identifiées à partir de ces métabolites dérégulés. Ces différences de métabolites n’ont pas été observées dans les échantillons de sang prélevés sur les animaux.
“Cette étude est passionnante pour deux raisons : Premièrement, elle montre que l’exposition à un environnement malsain in utero a des conséquences à long terme sur la santé, et que différents organes et tissus sont affectés de différentes manières. Deuxièmement, notre analyse suggère qu’il ne suffit pas d’analyser des échantillons de sang pour comprendre ce qui se passe dans le foie ou les muscles.“ A déclaré Michael Olivier, PhD, auteur correspondant, École de médecine de l’Université de Wake Forest.
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