L’ocytocine ou « hormone de l’amour » est une hormone synthétisée dans le cerveau par une structure appelée hypothalamus.
Elle stimule les contractions utérines, l’émission de lait ainsi que le comportement protecteur de la mère envers ses petits. On a, également, mis en évidence son effet sur la confiance, l’empathie, la sexualité, le lien conjugal et la réactivité au stress.
Une équipe de la “Penn State University” vient de dévoiler dans le “Journal of Physiology“, un nouveau rôle clé joué par l’ocytocine dans la réponse du système digestif au stress.
En effet, on savait déjà que l’ocytocine avait des effets bénéfiques sur la perturbation de la digestion par le stress, dont les symptômes sont : les ballonnements, l’inconfort et le retard de la vidange gastrique ainsi que les nausées et la diarrhée.
Mais, pendant longtemps, on croyait que cette action anti-stress se produisait en raison de la libération de l’ocytocine dans le sang, avec seulement des effets mineurs sur les nerfs qui régulent les fonctions gastro-intestinales.
A l’aide de nouvelles techniques permettant de stimuler ou inhiber les neurones et les neurocircuits sensibles à l’ocytocine, l’équipe de Dr Alberto Travagli a pu mesurer les variations de la réponse du système digestif au stress chez des rats.
Contrairement aux hypothèses précédentes, les scientifiques ont découvert que l’ocytocine influence directement les nerfs digestifs impliqués dans la réponse au stress. Ses effets ont été constatés au niveau du tonus, la mobilité et la vidange gastrique.
Ces résultats suggèrent aussi que cette hormone jouerait un rôle majeur dans les troubles digestifs observés dans l’anxiété chronique et la dépression.
Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires afin de développer des thérapies ciblées contre les fameux « Nœuds dans l’estomac » liés au stress.
En attendant….Aimez !
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