La technologie 5G avec ses antennes puissantes suscite plus que jamais le débat. Ces ondes électromagnétiques ne sont pourtant, pour l’heure, pas très différentes de celles de la 3G, 4G, du Bluetooth ou du Wi-Fi.
La fréquence de ces ondes est basse et donc non-ionisante. Cela signifie qu’elles ne sont pas capables de modifier des molécules dans le corps humain, comme peuvent le faire les ultraviolets ou les rayons X par exemple. Les objets connectés vont par contre se multiplier et émettre de plus en plus d’ondes à l’intérieur de nos maisons.
A forte dose, les scientifiques ont pourtant montré que ces dernières sont capables d’interagir avec le monde vivant. Un téléphone qui émet fortement près du cerveau humain peut perturber les ondes cérébrales et avoir un effet négatif sur la mémoire.
A long terme, ces ondes peuvent aussi chauffer certains organes, avec des conséquences encore inconnues.
Si la 5G inquiète autant, c’est parce qu’elle vient s’ajouter à toutes les ondes déjà présentes dans notre environnement et augmente donc l’incertitude quand aux éventuels effets néfastes sur la santé.
Une chose est cependant sûre : le développement de la 5G va entraîner une multiplication des objets connectés. Or, un grand flou persiste autour de ces outils du quotidien, comme les enceintes audios par exemple, qui émettent beaucoup de rayonnement à proximité du corps humain. Selon différentes études scientifiques, ces ondes seraient les plus susceptibles d’interagir avec nos propres ondes cérébrales.
A tort ou à raison, les nouvelles antennes de téléphonie et leurs ondes puissantes inquiètent. Face à toutes ces incertitudes, c’est le principe de précaution qui doit prévoir.
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