Selon une étude récemment publiée dans JNeurosci, deux composantes de l’imagination, la construction et l’évaluation de scénarios imaginés, reposent sur des sous-réseaux distincts du réseau du mode par défaut.
Même lorsque vous ne faites rien, votre cerveau travaille dur. Le réseau du mode par défaut (DMN) s’active pendant l’état de repos du cerveau et a été associé à la rêverie, à la planification et à l’imagination de l’avenir. Dans des études antérieures, les scientifiques ont remarqué que le DMN pouvait être divisé en deux sous-réseaux, ventral et dorsal, mais leurs différents rôles ont été débattus.
Lee et al. ont utilisé l’IRMf pour mesurer l’activité cérébrale des participants pendant qu’ils imaginaient des scénarios énumérés dans des messages-guides, comme “Imaginez que vous gagnez à la loterie”. Les scénarios variaient en termes de vivacité et de valence, certains étaient positifs, d’autres négatifs.
Seule la vivacité d’un scénario a influencé l’activité du réseau ventral du mode par défaut. À l’inverse, seule la qualité positive ou négative du scénario imaginé affectait l’activité du réseau dorsal des modes par défaut.
Les résultats indiquent que le réseau du mode par défaut est divisé en sous-systèmes distincts pour la construction et l’évaluation des scénarios imaginés. La compréhension de cette division permet des études futures plus détaillées sur les mécanismes neuronaux qui sous-tendent l’imagination.
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