Il y a un intérêt considérable pour une nouvelle classe de molécules anticancéreuses, qui sont encore à l’étude, appelées peptides antimicrobiens cationiques (AMP). Les AMP sont un groupe de composants omniprésents de l’immunité innée que l’on peut trouver dans toutes les classes de vie.
Les peptides innés ont une activité antibactérienne étendue en raison de leurs interactions électrostatiques avec la membrane bactérienne chargée négativement.
Par rapport aux cellules normales, les cellules cancéreuses ont des proportions accrues de molécules chargées négativement sur la membrane plasmique externe, y compris la phosphatidylsérine, les glycoprotéines et les glycolipides. Cela permet d’exploiter l’interaction entre les AMP et les membranes cellulaires chargées négativement pour développer des stratégies anticancéreuses non conventionnelles.
Certaines AMP peuvent également être classées dans un groupe d’agents anticancéreux potentiels appelés peptides anticancéreux cationiques (ACP) en raison de leur sélectivité relative dans la pénétration et la lyse des membranes cellulaires, qui est similaire à leur interaction avec les membranes bactériennes.
Les auteurs passent en revue plusieurs exemples d’ACP utilisés dans la thérapie tumorale qui ont la capacité de pénétrer ou de dissoudre la membrane des cellules tumorales et discutent des derniers développements et défis dans l’application des ACP.
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Image originale provenant du Public Health Image Library, Centers for Disease Control and Prevention.
