L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est chargée d’évaluer et de surveiller les risques sanitaires liés aux médicaments et produits de santé à usage humain. Pour l’instant, toute son attention se concentre sur la surveillance des effets secondaires associés à l’injection de la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech, nommé maintenant Comirnaty. Son dernier rapport, publié le 14 janvier, indique qu’il y a eu six cas d’effets secondaires graves à ce jour, avec un total de 318 000 personnes vaccinées le même jour.
Il y a quatre cas de réactions allergiques et deux cas de tachycardie, événements indésirables qui ont évolué favorablement, sans mettre en danger la vie des personnes atteintes. L’ANSM décrit également le cas d’un résident d’une maison de retraite vacciné le 13 janvier, décédé environ deux heures après l’injection. Le patient n’a pas ressenti d’effets secondaires graves après la vaccination et il n’y a aucune preuve que son décès était dû à la vaccination. Il subissait des traitements lourds et avait un long historique médical selon l’ANSM.
Une trentaine de notifications ont été identifiées sur le site Internet de pharmacovigilance. L’ANSM reste attentive aux cas de paralysie faciale signalés à l’étranger, mais selon les premiers éléments, l’incidence de ce phénomène n’a pas augmenté avec le début de la campagne de vaccination. Le premier rapport détaillé sur les effets secondaires associés à l’injection du vaccin Comirnaty est attendu la semaine prochaine.
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