Le nom «paracétamol» est la contraction de «para–acétyl-amino-phénol». C’est l’un des antidouleurs les plus consommés au monde. C’est aussi un médicament qui peut avoir des effets secondaires et qui, en cas de surdosage, peut causer des intoxications hépatiques graves.
Un groupe de chercheurs norvégiens révèle dans l’International Journal of Epidemiology, les risques de la consommation de ce médicament durant la grossesse et les 6 premiers mois de la vie.
Les chercheurs ont analysé les données de plus de 114 000 enfants. Près de 28% des enfants sont nés de mères qui avaient consommé du paracétamol pendant la grossesse, 15% des enfants ont reçu du paracétamol au cours de leurs six premiers mois de vie, et 19% des enfants ont à la fois été exposés au paracétamol pendant la grossesse et durant leurs 6 premiers mois de vie.
Au total, 5,7% des 114 000 enfants étudiés souffrent d’asthme à l’âge de 3 ans. L’exposition directe du nourrisson au paracétamol augmente son risque de développer un asthme de 29% et l’exposition in utero de 13%.
Ces chercheurs sont parvenu donc à la conclusion que la consommation de paracétamol durant la grossesse et pendant les 6 premiers mois de vie augmente le risque ultérieur, pour l’enfant, de souffrir d’asthme.
La paracétamol est très largement utilisé comme traitement de première intention de la douleur et de la fièvre pendant la grossesse et chez les nourrissons. Les résultats des ces recherches devraient êtres confirmés par d’autres études avant de tirer des conclusions formelles.