Des chercheurs de la Charité-Universitätsmedizin (Berlin) révèlent les résultats surprenants de leur étude dans l’American Journal of Psychiatry: une mère détendue pendant sa grossesse préserve la longueur des télomères de son enfant.
Les télomères sont des sortes de capuchons qui protègent les extrémités des chromosomes au cours de la division cellulaire. La longueur des télomères est aujourd’hui reconnue comme un marqueur moléculaire du vieillissement cellulaire, lié à l’espérance de vie et à plusieurs autres troubles liés à l’âge.
L’équipe a eu accès à 650 paires mères-enfants. La longueur des télomères a été évaluée à la naissance par analyse des cellules sanguines prélevées au niveau du cordon ombilical. L’attitude positive face au stress a été déterminée à l’aide d’un test qui prenait en compte le bien-être psychologique des femmes enceintes et le soutien social perçu.
Plus l’attitude de la mère pendant la grossesse est positive, plus les télomères des enfants sont longs : « la capacité de la mère à faire face au stress pendant la grossesse induit donc un effet protecteur direct sur le fœtus », explique l’auteur principal, le Dr. Sonja Entringer, Professeur au Charité’s Institute of Medical Psychology.
L’étude apporte aussi des bases de recherches futures sur les mécanismes moléculaires sous-jacents à l’incorporation des effets psychosociaux dans les cellules des enfants à naître.
Le bien-être psychologique maternel pendant la grossesse révèle ici toute son importance pour la santé du futur bébé. C’est un volet à ne pas négliger pour une vie longue et prospère.
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