More

    Migraine : Une injection mensuelle pour prévenir les crises.

    La migraine est la maladie neurologique la plus fréquente au monde. Elle est classée aussi deuxième maladie la plus invalidante en termes de chronicité avec perte de productivité.

    Dans les cas où la migraine est associée à une mauvaise qualité de vie et qu’elle induit une dépendance aux antidouleurs, il est recommandé d’instaurer un traitement prophylactique. Mais aujourd’hui, la plupart de ces traitements sont peu efficaces et mal tolérés.

    Selon une étude publiée dans la revue « The Lancet Neurology », les patients atteints d’une migraine épisodique ou chronique qui ont reçu l’anticorps monoclonal galcanézumab (commercialisé sous le nom de EMGALITY) après l’échec de plusieurs traitements, ont rapporté une réduction significative du nombre de crises migraineuses par mois.

    En effet, des études antérieures avaient montré que des concentrations sanguines élevées d’une petite protéine appelée « peptide relié au gène de la calcitonine (CGRP) » sont associées à la crise de migraine. Le galcanézumab est un anticorps monoclonal (IgG) qui se lie à la CGRP et empêche ainsi son activité biologique.

    Cet essai thérapeutique (baptisé essai CONQUER) a porté sur 462 patients atteints d’une migraine épisodique ou chronique.

    58 % des patients présentaient une migraine épisodique et 42 % une migraine chronique.

    Les plus fréquents échecs de traitement, rapportés par les participants à l’étude, concernaient le topiramate (72 %) et l’amitriptyline (48 %), deux molécules largement prescrites comme traitement préventif de la migraine.

    Les malades ont reçu une injection mensuelle de galcanézumab (232 patients) ou d’un placebo (230 patients).

    Plus le nombre d’échecs de traitement antérieurs était élevé, plus la réduction du nombre de jours de migraine par mois apportée par le galcanézumab était importante.

    Les événements indésirables liés au traitement étaient similaires entre les groupes.

    Ces résultats encourageant ouvrent une nouvelle voie pour une prise en charge optimale de la migraine, qui touche 1 personne sur 5 à travers le monde.

    Source :

    The Lancet Neurology

    Latest articles

    Related articles

    Leave a reply

    Please enter your comment!
    Please enter your name here