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    Le cancer infantile : Leucémie myéloïde aiguë

    C’est un diagnostic que vous ne voulez jamais entendre : Leucémie myéloïde aiguë (LMA). Ces trois mots représentent un diagnostic dévastateur de cancer infantile aux conséquences désastreuses pour de nombreuses familles.

    En Australie, la LMA est la forme la plus courante de leucémie aiguë chez les adultes et est responsable d’un cinquième de tous les cas de leucémie infantile (environ 50 enfants) chaque année.

    Aujourd’hui, les cancérologues de l’Université d’Australie du Sud s’efforcent de changer ces résultats, car de nouvelles recherches génétiques montrent que jusqu’à 19 % des cas de LAM chez l’enfant sont liés à des modifications génétiques rares qui peuvent être transmises par les lignées familiales.

    Ces aberrations génétiques peuvent indiquer une plus grande prédisposition à la LMA et une sensibilité potentielle aux traitements de chimiothérapie. Leur identification permet donc aux cliniciens de mieux cibler les traitements chez les enfants atteints de LMA.

    Le chercheur principal, le professeur Richard D’Andrea, du laboratoire de leucémie aiguë de l’UniSA, estime que cette découverte constitue une étape importante dans la recherche d’un traitement durable de la LMA chez l’enfant.

    La LMA est un cancer aigu du sang et de la moelle osseuse qui se propage très rapidement et est difficile à soigner.

    Un traitement rapide et précis est essentiel pour la survie, mais la LMA est une maladie complexe avec de nombreux sous-types et il est difficile de traiter les jeunes enfants qui ont une LMA très agressive.

    Ces enfants ont souvent besoin d’une greffe de cellules souches du sang – généralement données par un membre de la famille – il est donc absolument vital que nous sachions s’il existe un risque familial élevé de LAM, ou si l’enfant présente des conditions génétiques qui le rendront hypersensible à la chimiothérapie utilisée lors de la procédure de greffe.

    Les technologies génétiques sophistiquées aujourd’hui disponibles nous permettent de prévoir certains de ces défis, mais il reste encore beaucoup d’obstacles à franchir si nous voulons vaincre ce cancer dévastateur et complexe.” A expliqué Le professeur Richard D’Andrea au laboratoire de leucémie aiguë de l’UniSA.

    Au cours des cinq dernières années, le professeur D’Andrea et l’équipe du Centre de biologie du cancer ont travaillé avec le Dr Andy Moore, oncologue pédiatrique de l’université du Queensland, pour analyser les mutations de l’ADN et mieux comprendre les causes de la LMA chez l’enfant. Ils étudient également de nouvelles approches pour améliorer le ciblage et la destruction des cellules de la LMA.

    Source :

    University of South Australia

    Image de rawpixel.com

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