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    L’infection au variant britannique entraînera-t-elle une charge virale plus élevée ?

    Comme nous le savons tous, depuis le 14 décembre, la nouvelle variante Y501 du SRAS-CoV-2 fait l’objet d’un suivi attentif par les autorités sanitaires. Cependant, il n’est pas clair si cette mutation provoquera des effets cliniquement détectables. Néanmoins, étant donné la vitesse à laquelle il s’est répandu dans le sud de la Grande-Bretagne, les premières hypothèses suggèrent qu’il est plus contagieux.

    Une mise à jour des premières analyses, qui n’a pas encore été publiée dans la littérature scientifique, suggère qu’une infection par cette variante se traduirait par une charge virale plus élevée et une infection moins symptomatique. Cependant, des facteurs de confusion persistent afin de tirer des conclusions impératives.

    En effet, les auteurs restent très prudents dans leur rapport, soulignant que d’autres facteurs pourraient expliquer la charge virale plus élevée des individus infectés par cette variante, en particulier le caractère récent de la contamination (on sait que la charge virale est plus élevée au départ de l’infection), ou la circulation démographique particulière du variant dans les populations sujettes à des charges virales supérieures à la norme connue jusqu’à présent.

    Par conséquent, en l’absence de données démographiques sur les individus infectés, les scientifiques sont incapables de valider ou de nier leur hypothèse sur la charge virale et, par conséquent, le lien mécaniste logique avec la contagiosité.

    Source :

    NERVTAG

    Photo de Markus Spiske

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