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    Une réponse stable des cellules T contre Omicron après une vaccination de rappel par ARNm

    Les anticorps sont essentiels lorsqu’on parle de protection contre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) et ses variants associés. Toutefois, les anticorps ne sont pas la seule arme dont dispose le système immunitaire.

    En tant que membre sous-estimé mais important du système immunitaire, les cellules T sont essentielles pour empêcher la propagation du virus et, par conséquent, limiter la progression de la maladie grave.

    En l’absence d’anticorps ou de baisse de l’immunité contre des variants tels qu’Omicron, les cellules T sont restées en première ligne pour se protéger contre les agents pathogènes étrangers.

    Une nouvelle étude publiée dans le serveur de pré impression bioRxiv* a mesuré l’activité des cellules T chez des personnes vaccinées et a révélé qu’un troisième vaccin procurait une immunité substantielle des cellules T contre le variant Omicron.

    Au fur et à mesure que de nouveaux COV émergents sont identifiés, le maintien de l’immunité protectrice à long terme des personnes vaccinées représente une préoccupation de santé publique de haute priorité“, a écrit l’équipe de recherche.

    L’étude

    La présente étude a suivi les réponses des lymphocytes T de huit personnes en bonne santé, entièrement vaccinées et stimulées, contre le variant Omicron et la souche originale du SRAS-CoV-2 de Wuhan.

    L’âge moyen des participants était de 27,1 ans, avec des âges allant de 20 à 52 ans. Toutes les personnes ont été vaccinées avec le vaccin Pfizer-BioNTech. Les participants n’avaient jamais été infectés par le SRAS-CoV-2.

    Tous les participants ont donné leur sang où les chercheurs ont étudié le type et le niveau de réponse des cellules mononucléaires du sang périphérique (PMBC) contre un mélange contenant la composition de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2. Les échantillons ont été prélevés 4 à 5 mois après leur troisième rappel.

    Résultats

    L’exposition aux peptides dérivés du spike a induit une réponse IFNg et une faible réponse IL-10. Une faible réduction de la réponse a été observée contre la protéine spike originale SARS-CoV-2 et Omicron.

    Avec la protéine de pointe originale du SRAS-CoV-2, on a observé une diminution non significative de 201 à 188 cellules sécrétant de l’IFNg. La réponse IFNg était supérieure à la réponse IL-10.

    D’après les trois vaccins Pfizer-BioNTech, il semble y avoir une réponse Th1 dominante, mais pas une réponse Th2 contre le SRAS-CoV-2.

    Les données étant similaires à celles de la protéine de pointe originale du SRAS-CoV-2 et à celles d’Omicron, les chercheurs prévoient que les composants CD4 et CD8 des cellules T resteront très probablement stables contre les deux variants.

    Conclusion :

    Le fait d’avoir une forte réponse Th1 est en corrélation avec l’immunité protectrice. Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires sur les réponses des cellules T contre les variants du SRAS-CoV-2 dans les populations plus âgées à haut risque d’infection grave par le COVID-19.

    Source :

    bioRxiv

    Image Credit: natatravel/Shutterstock

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